Celle-ci s'est véritablement fait une place dans notre vie de tous les jours. Présente dans une déclinaison importante de domaine, le numérique, la maison, l'électronique, la mode, le financement, le transport... Le collaboratif séduit.
Le développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) ont permis la réduction du nombre d'intermédiaires entre le producteur et le consommateur. L'ambition est claire : reprendre le pouvoir et redonner du sens à sa consommation en densifiant les interactions sociales dans notre façon de consommer. Le rapport de force tend à se modifier dans les pratiques de consommation collaborative. Le consommateur n'est plus qu'un "demandeur", mais bien un "offreur-demandeur".
En effet, il paraît bien utopique de ne penser l'économie collaborative qu'en termes de valeur. Ce n'est d'ailleurs pas ce que disent les études : en France, 63% des consommateurs recourent à l'économie collaborative pour "payer moins cher" tandis que 55% y recouraient pour "trouver des bonnes affaires". D'autres études font également mention d'une volonté d'augmenter leur revenu. Une tendance particulièrement présente à la suite de politiques économiques austères en réponse à la crise de 2007.
La leçon à tirer de ces enseignements, c'est que l'économie collaborative n'est pas un substitut à l'économie traditionnelle entre l'offre et la demande. Il s'agit de potentiels nouveaux flux où, finalement, il est possible de donner une nouvelle vie aux biens et services. Une alternative qui, bien que présentant des avantages sur le plan des valeurs, de l'écologie, fait aussi mention de ses avantages sur le plan rationnel.
Dans une économie qui devrait représenter un marché de 335 milliards de dollars à l'horizon 2025, la ruée vers l'or a déjà commencé. Ce sont des dizaines de milliers de start-ups qui composent aujourd'hui le paysage de l'économie collaborative. Avec un taux de croissance annuel moyen de +36,4% et une multiplication du marché par 20 en 10 ans, les places sont convoitées !
Dans cette course, la France n'est pas ridicule ! En effet, la France et les USA semblent mener la danse, que ce soit en volume d'affaire ou dans la diversité de l'offre. Côté américain, il est possible de citer Airbnb tandis qu'en France, Yper figure parmi les ténors du secteur.
En se proposant de rentabiliser les trajets du quotidien, Yper séduit des milliers de Français à se livrer entre voisins afin de leur permettre de générer un complément de revenus de 300 euros par mois en moyenne. Au sein d'une économie collaborative florissante, Yper a donc su trouver son public.