(PODCAST) Evoluflor x Yper : "se digitaliser, livrer, c'est continuer à vendre !"
Béatrice Caula et Patricia Neron d'Evoluflor sont les invitées de ce troisième podcast. En pleine expansion dans le monde de la fleur avec leur logiciel métier dédié aux fleuristes, elles confient à Yper quelques conseils mêlant comptabilité et digitalisation... pour toujours mieux vendre !
00:06 : présentations
01:12 : la compta, c'est si dur que ça ?
01:48 : quelles évolutions pour les fleuristes côté gestion ?
03:47 : mieux gérer et digitaliser... pour mieux vendre
06:55 : la résilience des fleuristes n'a rien d'anecdotique !
Bonjour Béatrice, bonjour Patricia, merci d'avoir accepté notre invitation. Est-ce que vous pouvez vous présenter et présenter Evoluflor ?
Béatrice Caula : Bonjour Marc ! Merci de nous avoir invitées à vos super podcast chez Yper. Tu as devant toi la responsable commerciale, Patricia, et moi-même qui suit la fondatrice d'Evoluflor. Quand j'ai voulu digitaliser mon magasin, je me suis aperçue qu'il n'y avait rien pour nous, les fleuristes ! J'estime qu'on est pas plus bêtes que les autres, et au lieu de subir notre digitalisation on peut en être acteur. C'est comme ça qu'on a créé Evoluflor, LE logiciel métier pour les artisans fleuristes !
Patricia Neron : Pour ma part je travaille avec Béatrice depuis quasiment les débuts, je l'ai rejointe en 2018 pour l'aider à développer d'un point de vue commercial la visibilité d'Evoluflor. L'aventure continue et l'équipe commerciale s'agrandit petit à petit et on développe ça tous en choeur !
Les clichés ont la peau dure, les clichés métier surtout. Alors la compta, c'est si dur que ça ?
Béatrice Caula : Non, ce qui est compliqué pour nous c'est de suivre ce qui se passe dans notre magasin. On est certes des fleuristes, on est des créatifs et on s'occupe très bien de nos clients, mais en même temps on doit savoir s'occuper de nos entreprises, on doit savoir gérer et on a pas forcément les outils qu'il nous faut ! On laisse ça au comptable, par contre nous il faut impérativement qu'on sache ce qu'il se passe dans nos magasins.
Plus ou moins difficile la compta aujourd'hui, et comment ça évolue ?
Béatrice Caula : Bien sûr que ça évolue, pour ma part j'ai connu ma mère qui avait son magasin bien avant moi. Elle a fait plus de 40 ans de bons et loyaux services. J'ai connu ma mère qui donnait sa comptabilité dans une cagette : elle prenait tous les papiers, elle jetait tout dans la cagette et à la fin du mois elle l'apportait au comptable puis disait "débrouillez-vous !".
On sent bien que maintenant c'est plus possible, d'être chef d'entreprise et de gérer son magasin comme ça, il faut qu'on soit au courant d'un minimum de ce qu'il se passe pour pouvoir gérer les coups durs ou les coups moins durs.
En tous cas pour cette trésorerie qui nous fait tant défaut à nous les fleuristes, on est obligés de savoir ce qu'il se passe. Oui ça s'est compliqué, c'est le travail administratif dans son intégralité qui s'est compliqué.
Patricia, tu rejoins cet avis également ?
Patricia Neron : Complètement ! Pour avoir les fleuristes régulièrement au téléphone, c'est vrai qu'en général ils me répondent "je suis fleuriste et pas comptable !" C'est vrai que les chiffres c'est bien souvent pas leur tasse de thé, ce sont des créatifs pour beaucoup, ils ont besoin d'accompagnement et d'un outil qui va les accompagner à récolter ces données chiffrées, pour juste avoir à les analyser derrière.
Les fleuristes et les logiciels de caisse : une association nécessaire ? Pourquoi Evoluflor est un must ?
Béatrice Caula : Déjà, Evoluflor est un must parce que c'est pas un logiciel de caisse, mais un logiciel métier qui fait gagner du temps aux fleuristes, et ce logiciel inclus une caisse connectée ! Le must, ça va vraiment être dans le gain de temps. Exit de réécrire les cartes-message à la main ! Exit de ne pas savoir où on en est avec les commandes, avec les livraisons, exit tout ça ! D'abord Evoluflor c'est fait pour ça.
Au-delà des chiffres qu'on associe communément à la compta, il est aussi question de bonne gestion et de bonne prévoyance ?
Béatrice Caula : Oui c'est surtout ça, ça sert surtout à ça un logiciel de caisse connecté. C'est des prévisions, c'est de la gestion, c'est l'analyse de ce que l'on a vendu. C'est savoir par exemple sur l'analyse des chiffres si on peut se permettre d'augmenter nos prix ou pas. Quand on voit le prix des lisianthus par exemple, on doit être capables de se dire "comment je répercute ce prix en magasin ?" sachant que je ne peux pas répercuter ce prix à la pièce, sinon tous mes clients vont partir en courant... Par contre quand je vois le panier moyen et le nombre de bouquets que je vends, je peux me dire "là, je pourrais répercuter un peu et augmenter mes tarifs".
Toute cette analyse-là de savoir comment on doit vendre, on peut l'avoir grâce à un logiciel de caisse.
Ce qui apporte, du coup, un peu de stabilité et libère les fleuristes d'un peu de stress, de peur du lendemain ?
Béatrice Caula : Je dirais que là c'est plus la partie digitale dans sa globalité, de ce que va apporter un logiciel de caisse connecté. Effectivement, ce qui va les libérer de ce stress-là, c'est de se dire "bon ok, ça fait un an, on cumule les fermetures administratives, néanmoins on s'est rendu compte que on peut faire de la vente en ligne, on peut proposer du click and collect, on peut proposer de la livraison". Et effectivement, avec Evoluflor on peut proposer du click and collect, de la livraison, on peut organiser sa production, ses fabrications par rapport aux commandes que l'on reçoit. Effectivement, ça enlève un peu de stress. On se rend compte qu'avec le digital on peut continuer à vendre.
Un petit peu de teasing pour nous, pour les fleuristes ?
Béatrice Caula : La grande nouveauté, c'est que dès le départ je ne voulais pas que ce logiciel métier échappe des mains des fleuristes. La grande nouveauté, c'est qu'on a fait un levée de fonds avec des fleuristes, Il y a plus de 50 fleuristes qui sont entrés au capital de cet outil métier, il y a une réelle volonté de la profession de prendre à bras le corps la digitalisation et d'être acteurs de cette digitalisation pour prendre notre destin en main. Pour moi c'est la grande nouveauté de l'année. Bien évidemment, oui, d'un point de vue fonctionnalités beaucoup de nouveautés qui arrivent puisque la caisse est prête, puisque la prise de commandes et l'amélioration du gain de temps en magasin sont prêts, maintenant on va passer à la vitesse supérieure.
J'ai la chance aujourd'hui, Béatrice et Patricia, de vous avoir toutes les deux. Est-ce que vous pourriez, tour à tour, nous raconter une anecdote que vous avez avec Evoluflor ?
Béatrice Caula : Patricia je te laisse la primeur car maintenant c'est toi qui a plus les fleuristes au téléphone et qui les voit, parce que moi je suis à fond dans la technique.
Patricia Neron : Le plus marquant aujourd'hui, c'est de voir qu'on accompagne les fleuristes et par exemple j'ai eu une fleuriste qui était ravie et fière d'elle parce qu'elle avait réussi à paramétrer elle-même son site de vente en ligne grâce à nos tutos et à nos accompagnements. L'idée c'est qu'on les fasse grandir et quand elle a exprimé clairement cette fierté de l'avoir fait par elle-même, c'est une grande satisfaction pour nous dans l'équipe.
Nous on accompagne les fleuristes pour qu'ils soient autonomes dans leur digitalisation,il y a toujours des freins à, cette digitalisation, ils ont l'impression qu'ils ne vont pas en être capables, ils ont l'impression qu'on doit leur tenir la main pour qu'ils s'en sortent, et en fait on s'aperçoit que non en les accompagnant, en les formant, en étant à leurs côtés quotidiennement, on s'aperçoit qu'ils prennent en main leur digitalisation et se retroussent les manches. Finalement ils n'ont besoin de personne, ils sont totalement libres et autonomes.
Et de voir la résilience des fleuristes sur un sujet aussi novateur, où il y a beaucoup de freins, c'est une percée je pense, une résilience que peu de monde attendait. Est-ce que vous avez été surprises que les fleuristes, qui avaient l'habitude d'être accomapagnés, prennent à bras le corps ces questions ?
Béatrice Caula : J'ai pas été surprise, j'ai été fière ! Franchement fière des fleuristes, fière d'appartenir à ce monde de la fleur. Parce que... Quand on nous regarde de l'extérieur "on est des artisans, on a de l'or dans les mains, on est des commerçants..." mais on nous laisse toujours sur le bas-coté quand il s'agit d'innovation, quand il s'agit d'améliorer, etc. La preuve que non ! C'est ce que je disais au début : on n'est pas plus bêtes que les autres ! On est capables de se prendre en main, capables de continuer à apprendre ! Il y a des changements dans les modes de vente, des changements chez les consommateurs qui se montrent aussi très solidaires et ça ça fait plutôt plaisir à voir !
Cette combativité-là, on ne peut que la saluer !
Merci beaucoup pour votre temps et pour votre participation, et à très vite !
Béatrice Caula et Patricia Neron : Merci beaucoup Marc, merci beaucoup à Yper et tu parlais d'avancées technologiques, etc. On réserve une petite surprise avec Yper !
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